Blog poétique. Mots extraits, matière brute. Qu'importe le chemin, pourvu qu'ils soient nés, sortis. Qu'ils fassent leur vie maintenant, se mêlant à l'extérieur.
dimanche 25 décembre 2016
C'est ça !
C'est ça !
Il n'y a pas d'autre explication :
elle s'est perdue en revenant de cette nuit.
La vie, je parle !
C'est facile, les repères enlevés : les chemins deviennent identiques.
Alors, plus rien ne l'empêche.
Une sauveté, loin d'ici, à l'abri de la folie,
des fous, de nous alors!
Et puis toi,
qui allume la lumière,
trop tard ou trop tôt. Tant pis !
Elle qui disparaît, emportant tout,
sauf le quotidien,
celui-là juste en-dessous de la surface,
qui reste seul à t'attendre.
Retour.
Se lever, puis des actes simples,
c'est-à-dire qui se font seuls.
Le miroir,
dedans ou devant : une silhouette déformée,
de l'eau qui coule,
vision délavée.
Elle s'efface.
Tu te souviens,
de pas grand-chose en fait,
que la nuit était longue et bavarde,
cheminant avec la vie,
toutes les deux se parlant,
et puis, tout d'un coup cette histoire qui s'efface.
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