mardi 6 août 2019

Iconoclaste mais pas trop.


De toi à l'extérieur
un lent travail de vérification
pour ne pas trop s'éloigner de la vérité du moment.
Continuer à donner le change.
C'est mieux,
c'est encore être vivant au présent.

Dans le monde de surface


Dans le monde de surface les images se bousculent,
périple sans destination,
elles reviennent
à chaque fois laissant des ombres
que tu essaies de taire ou de convaincre,
long monologue intérieur.
Elles,
doivent vivre, au moins cette vie,
rejoindre le courant qui les emportera,
qu'elles disparaissent.
Ailleurs,
l'autre vie va,
se laisse faire, se donne tout le temps.
Tu la fais au quotidien,
ce qu'elle veut seulement :
que tu la serres entre tes bras,
que tu l'aimes,
alors elle est à toi,
elle est à nous,
en nous,
elle est nous,
chaque être la sienne.


Le vent qui souffle si fort


Le vent qui souffle si fort
est ce lointain qui essaie de se faire entendre,
avec ses mots attrapant la sensation de l'être :
prendre la vie dans l'extérieur,
ces vies silencieuses de la nature,
elles,
qui recréent des forces nouvelles tout le temps,
vie secrètes qui se lient à notre monde intérieur,
le fondent toujours,
dépassant le tragique de la condition d'ici,
des hommes.