samedi 23 février 2019

On s'y perd.


A nos besoins le rideau est tiré.
Au-delà du regard
le monde de maintenant qui s'en va,
est ni mort ni vivant,
et chacun le transporte
n'a que ça " ce nous à vendre",
avec ses habitudes, ses poids d'inutiles,
une construction extérieure
à travailler proprement
pour gagner le droit de rejouer
dans les jeux de la vie.

Gestuelle provisoire,
langage unique,
imitation incertaine des autres,
tout est bon,
même des regards pas tout à fait oubliés,
qui reviennent à la surface, pour nous aider,
l'ordre de la nature, sa logique,
son art,
ce qu'on néglige et qui donne tout,
l'émotion de l'instant,
temporaire qui réapparaît
allant jusqu'à s'inscrire
comme une bande d'arrêt d'urgence
pour visiter ces temps intermédiaires,
à faire le lien,
ligne à ne pas dépasser,
au fond qui nous anime
devient la réalité,
reçue, donnée, unique,
tout à la fois.

On s'y perd.

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