samedi 7 décembre 2019

Mise à jour


En filigrane
les histoires se succèdent à toute vitesse
réduites à des chiffres.
Le défilement efface même jusqu'au regard,
aussi les traces du passé.
Nouvelles fonctions qui nous ajoutent
pour être plus rapides, plus vrais,
jusqu'à ne plus s'apercevoir.
Dans l'espace résiduel aussi
des temps trop longs sont extraits,
la vie remonte par intervalles,
retournant à son point de départ.
Dans le profond de l'arrachement
à vif encore
des fragments se laissent réouvrir :
..."... Hiroshima mon amour..."...
..."... Echo parlant quand bruit on mène..."...
..."...Qu'il est difficile d'être soi et de ne voir que le visible...".

Ce que  seul l'homme peut dire.

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