dimanche 2 avril 2017

Etre de ce monde c'est avoir vendu son éphémère


Etre de ce monde c'est avoir vendu son éphémère,
celui de la vie,
et surtout l'oublier.
La façon de faire la plus simple pour survivre ici,
alors l'homme s'y plie, tête baissée, fait esclave,
un chemin unique que tu empruntes au plus court.

Le permanent des jours est cette incompréhension
qui nous guide,
un système étranger mis à l'intérieur de nous,
une vie à l'extrême,
qu'il faut payer quand même,
devenue une marchandise,
l'homme, son corps, son esprit ne lui appartenant plus déjà.

Un mouvement si transparent, si facile,
qu'il nous devient,
une création,
le commun d'ici
qui nous emporte plus loin de ne plus être à notre place,
celle-là vendue aussi, n'existant plus.

Après c'est tout simple,
de temps à autre un mal se réveille,
les maux de l'homme d'avoir donné son monde prisonnier,
et puis, la souffrance,
unique bien invendu,
qu'il nous reste,
libre de la vivre.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire