Blog poétique. Mots extraits, matière brute. Qu'importe le chemin, pourvu qu'ils soient nés, sortis. Qu'ils fassent leur vie maintenant, se mêlant à l'extérieur.
dimanche 12 janvier 2020
Remodelage
Le vieux monde n'en finit jamais de mourir.
Vivre sa fuite en avant
c'est comme être entre le jour et la nuit.
Etat second
formatage
lavage de cerveau
et pour finir
nouvelle collection.
Pour lui tout est bon pour réécrire sa propre histoire,
une question de survie.
Tant pis pour les témoins encore vivants.
Pour les autres,
les spectateurs,
on ne demande même plus de croire à l'histoire,
rien que de se taire.
Méthode à la découverte
Tu navigues :
au départ ce n'est qu'une masse sombre
et l'intérieur en nous en fait son océan.
Horizon sans forme
des couches s'accumulent
comme notre histoire,
là où chacun s'égare
accepte de devenir personne,
à mi-chemin entre le monde et l'immonde.
L'extérieur/monde
matière première qu'on nous sert,
quelque part un lieu
où la folie nous appelle même par notre petit nom.
En plus c'est de là que les solutions se présentent d'elles-mêmes.
Beau travail.
Doliprane
Tu cherchais une issue de secours ?
Configuration imposée
l'intérieur se dévoile :
rien pour le long terme ici,
tu passes ou tu rejoues encore une fois,
c'est tout !
Occasionnellement,
pour les états passagers plus longs,
il y a ce qui vient du geste médical
et qui remplit nos armoires,
suivant la formule consacrée :
" Je vous marque du Doliprane ?"
Comme une machinerie
Comme une machinerie
qui connaît bien son travail
les âges se réécrivent.
Nous,
les passants,
traversons en happening ;
une succession de figures qu'on répète
au même moment,
plus ou moins bien,
plus ou moins réussies,
mais les mêmes,
avec plus ou moins de mérite
(c'est important le mérite
avec le temps)...
La mémoire aussi,
on ne sait jamais,
au cas où l'on repasserait.
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